Le mois dernier, une convention de partenariat relative à la sécurité des buralistes et à la lutte contre les marchés parallèles de tabac a été signée entre la fédération des buralistes du Loir-et-Cher, les forces de l’ordre et les Douanes (voir 23 mars). L’objectif est notamment d’aider les professionnels à renforcer la sécurité de leurs points de vente.
C’est une des missions de l’adjudant Kamel Mebarkia, de la cellule de prévention technique de la malveillance (CPTM 41).
•• Son rôle consiste à effectuer un audit sécurité et proposer des solutions pour dissuader les passages à l’acte, retarder ou bloquer l’action malveillante, en réduire ses effets, et faciliter l’alerte et l’intervention des forces de l’ordre.
« En prévention situationnelle, on ne règle pas le problème on le déplace. Mon rôle, c’est d’apporter une solution pour empêcher le malveillant d’entrer ou de le faire sortir immédiatement et permettre ainsi au buraliste d’ouvrir dès le lendemain » est-il précisé dans La Nouvelle République.
Ce gendarme préconise des solutions qui ont fait leurs preuves. La plus efficace consiste à coupler au système d’alarme un générateur de brouillard opacifiant éventuellement complété par la libération d’un gaz irritant : « ce dispositif crée un effet tunnel et provoque un état de sidération qui déroute le malveillant. »
•• L’adjudant Mebarkia conseille, aussi, aux commerçants une protection plus globale telles que le renforcement des portes, la mise en place de barreaux aux fenêtres. L’installation de caméras à l’intérieur et à l’extérieur est également recommandée. Le maître mot du gendarme reste « la dissuasion ».
L’information joue un rôle important pour dissuader le passage à l’acte. Une signalétique (surveillance vidéo, attention chien méchant) apposée à l’extérieur de l’établissement prévient le malveillant qu’entrer dans le local se fera à ses risques et périls. Nombre de buralistes sont désormais accompagnés d’un chien derrière leur comptoir.