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13 Jan 2019 | Trafic
 

Il était déjà en prison et allait sortir dans un mois quand les enquêteurs de la Direction interrégionale de la Police judiciaire (DIPJ) d’Orléans sont venus cueillir ce malfaiteur de 24 ans pour le placer en garde à vue. 

Son ADN avait été retrouvé sur les lieux du braquage d’un camion de livraison tabac … commis le 14 décembre 2016, à Saran.

•• Ce jour-là, au petit matin, un chauffeur avait été agressé par quatre hommes armés alors qu’il livrait des cigarettes devant un bar-tabac. Le conducteur avait été emmené à l’écart et brièvement séquestré, le temps pour les malfaiteurs de s’emparer de sa cargaison, soit 116 cartons de tabac.

•• Sur la base de cette trace d’ADN, découverte sur un film en cellophane, la PJ d’Orléans a fini par remonter jusqu’au suspect détenu à Fleury-Mérogis. Là où il purgeait une peine de prison pour une tout autre affaire. Il était libérable à la fin du mois, de fait.

•• En garde à vue, il a refusé de s’expliquer sur sa « possible participation ». Et lors du jugement en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Orléans, ce vendredi 11 janvier, il a continué à nier.

Le procureur de la République a requis trente mois ferme contre le prévenu « sur lequel il n’est pas question de faire peser toute la responsabilité de l’équipe ». Le tribunal a tranché pour une peine de quinze mois de prison ferme, assortis d’un maintien en détention.