RMC Dimanche est revenu sur la position du Conseil d’État qui a demandé à la Première ministre Élisabeth Borne de modifier les limites en vigueur sur l’importation de tabac d’un pays frontalier par un particulier pour qu’elles soient alignées sur celle des autres membres de l’Union européenne (voir ci-dessous).
Réactions recueillies par la radio :
•• « C’est la consternation pour la Confédération et pour tous les buralistes de France. J’attends la réponse de la Première ministre. Cela y va de l’intérêt des recettes liées à la vente du tabac et de la protection du réseau des buralistes, utile à la vie des territoires , indique Philippe Coy, qui rappelle que 35 à 40 % de la consommation de cigarettes en France vient déjà du marché parallèle.
•• Si certains consommateurs s’en réjouissent à l’avance dans un micro-trottoir, la possibilité d’une augmentation de la limite inquiète certains Français, notamment dans un contexte où les buralistes soient en difficulté. « Ce qui me fait de la peine, c’est pour les petits commerçants. Pour les consommateurs c’est bien de pouvoir ramener plus de cartouches, mais pour le petit tabac à côté c’est plus compliqué, il va perdre des clients donc il va perdre du chiffre », précise un jeune homme.