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11 Sep 2017 | Profession
 

Dans un article, publié sur Les Échos.fr ce week-end et dans l’édition papier de ce lundi, Solveig Godeluck revient sur la riposte des buralistes au paquet à 10 euros. Extraits :

« Aux alentours du 20 septembre, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, présentera son plan de lutte contre le tabagisme pour le quinquennat (voir Lmdt du 28 août 2017). Le prix du paquet haut de gamme devrait passer de 7 euros à 10 euros en trois ans seulement (voir Lmdt des 29 août et 4 septembre 2017).

« Le bal des augmentations commencera par un relèvement du minimum de perception avant la fin de l’année (voir Lmdt du 1er septembre). Le tabac à rouler, dont le prix vient juste d’augmenter, sera lui aussi touché par la valse des étiquettes afin d’éviter les effets de report, indique-t-on de source gouvernementale.

« Il y aura également des mesures de prévention, sachant qu’un fonds spécifique vient d’être créé, abondé par la nouvelle taxe sur le chiffre d’affaires des distributeurs de tabac, dont on attend 130 millions d’euros par an (voir Lmdt du 6 décembre 2016).

« Chez les buralistes, qui manifesteront le 4 octobre, on fait grise mine (voir Lmdt du 7 septembre 2017). Les débitants sont encore en train d’encaisser l’arrivée du fameux paquet neutre, dépourvu de logos.

« C’est trop tôt pour dire s’il va faire baisser les ventes », souligne Bernard Gasq (président des buralistes de la fédération Ile-de-France/ Oise / Seine-Maritime), « mais je mets une heure à une heure trente de plus pour vérifier qu’il ne manque pas une cartouche dans mes livraisons, classer, ranger … Pour passer les commandes, je ne peux plus repérer d’emblée combien de rouges ou de bleues restent sur l’étagère ! » (voir aussi Lmdt du 8 septembre).