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2 Fév 2017 | Profession
 

Le prix des paquets de cigarettes va rester stable, avec plusieurs marques qui restent au même prix, malgré les menaces des fabricants de répercuter une taxe sur la distribution, quand le prix du tabac à rouler va, lui, augmenter, selon un arrêté paru jeudi au Journal Officiel (voir Lmdt de ce jour). C’est ce que confirme une dépêche AFP que nous reprenons à la suite.

Les fabricants n’ont finalement pas relevé le prix du paquet de cigarettes malgré des taxes en hausse. En janvier dernier, deux nouvelles taxes, une sur le tabac à rouler et l’autre sur la distribution, sont entrées en vigueur suite au vote du budget de la Sécurité sociale à l’automne.

Ce sont les fabricants, pas l’État, qui fixent les prix de détail, « librement » comme dit la loi. Ils doivent simplement les faire homologuer par le gouvernement, qui s’assure que ces tarifs ne sont pas inférieurs au prix de revient et à l’ensemble des taxes.

Selon l’arrêté d’homologation des prix paru jeudi, plusieurs marques maintiennent leurs prix initiaux, ou font de légères augmentations. C’est l’exemple du paquet de Winston ou de News bleu qui restent tous deux à 6,50 euros. Les différents paquets de Marlboro restent à 7 euros. Le paquet de Camel passe lui de 6,90 à 7 euros.

« Malgré une hausse de taxes, un industriel peut très bien décider de ne pas les répercuter, et rester à un prix plus bas que ses concurrents pour attirer plus de clients », soulignait mardi à l’AFP une source proche de l’industrie.

Le tabac à rouler subit lui une augmentation globale. Par exemple, un pot de la marque Fleur de Pays passe de 7,40 à 8,50 euros.

La dernière hausse des prix du tabac en France date de mi-janvier 2014. Elle avait porté le prix du paquet le moins cher à 6,50 euros et celui du plus cher, notamment la marque la plus vendue (Marlboro), à 7 euros.