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27 Mar 2018 | Profession
 

Juste avant l’assemblée générale des buralistes de Meurthe-et-Moselle (voir Lmdt du 26 mars), Philippe Coy a rencontré les médias locaux.

Voilà ce que L’Est Républicain a retenu de ses propos : 

•• Vapotage. « On va faire de la pédagogie, de la formation, du coaching pour orienter plus nos adhérents sur le vapotage et susciter une continuité de l’offre ».

•• Internet. « Le buraliste a un rôle majeur dans l’e-commerce. On va devenir de plus en plus une conciergerie avec des marchandises commandées en ligne et qui seront à retirer chez nous. Il faut être innovant sur le parcours clients, en proposant notamment une offre connectique. La carotte rouge ne doit plus seulement être représentative de vente de tabac mais un lieu de commerce du quotidien avec des adaptations territoriales et locales (…) ».

•• Luxembourg. « On vit avec cette réalité des zones frontalières… L’idéal serait de relever la fiscalité de ces pays frontaliers. Dans le document que nous avons signé avec le Gouvernement, la lutte contre le trafic est devenue une priorité. Un tiers des cigarettes consommées en France provient de réseaux illicites (…) »

•• Sécurité. « Nous bénéficions d’aides pour sécuriser nos commerces mais nous restons vulnérables notamment aux heures d’ouverture et fermeture. C’est un réel cas de conscience pour le réseau et il faut être toujours vigilant ».

•• La question qui fâche, reprise par le quotidien. Deux buralistes ont interpellé les deux représentants de la Française des Jeux présents à propos d’un courrier d’André Rossinot concernant une implantation de produits FDJ dans un bar de Saizerais, ceci dans un périmètre restreint et dans un contexte économique tendu pour les autres points FDJ environnants. Plus que la concurrence, « c’est la méthode employée », ont-ils regretté.

Les représentants de la FDJ ont confirmé l’existence dudit courrier du président de la Métropole du Grand Nancy mais ont contesté que cela puisse faire pencher la balance en faveur d’une implantation de produits FDJ au bar de Saizerais. Les deux buralistes contestataires sont restés dubitatifs.