Alors qu’il ferme ses portes ce soir, il semble que l’édition 2019 du plus grand salon du monde du tabac tienne ses promesses, sous le soleil … radieux de Dortmund.
La barre des 12 500 visiteurs professionnels, dont un bon groupe de Français, venant notamment de la Côte d’Azur (le soleil, encore), pourrait être franchie. Et les 640 exposants, représentant 57 pays, ont le sourire aux lèvres (voir Lmdt du 12 octobre 2018 et 29 septembre 2017)
Satisfaction aussi du côté des responsables de la CEDT (Confédération européenne des Détaillants de Tabac / voir Lmdt des 10 mai et 7 février 2019) qui ont réussi leur pari de marquer pour la première fois la présence des réseaux européens de points de vente de tabac, organisés et réglementés.
Comme le dit le président autrichien de la CEDT, Peter Schweinschwaller : « auparavant, nos intérêts n’étaient pas représentés, nous étions perdus dans la foule des visiteurs. Maintenant, nous avons fait surface. Nos messages ont été exprimés. »
•• Ce samedi matin, une commission spéciale de la CEDT « Contrebande et Fiscalité » s’est tenue sur place. Problème crucial avec de nombreux échanges sur la situation de chaque pays : « nous sommes face à une mondialisation des phénomènes de contrebande et de marché parallèle » y a constaté Philippe Coy (vice-président de la CEDT).
Constat partagé : les gouvernements et la Commission européenne doivent changer de logiciels.
•• « La fin de la cigarette est-elle proche ? Quelles alternatives pour le commerce ? » : beaucoup de monde à cette conférence où des observateurs venus du monde entier côtoyaient de simples détaillants. On y a parlé de vapotage, de tabac chauffé, de poches de nicotine et de CBD.
Les mêmes sujets que les conversations dans les allées du salon, d’ailleurs.
•• Dans l’après-midi, la CEDT a organisé une grande présentation. Les représentants des réseaux grec, hongrois, italien, espagnol, autrichien et français y ont exposé leur actualité respective et commune.
On se doute que les circonstances et le développement du projet de Transformation des buralistes français ont suscité beaucoup de curiosité : des tickets de train SNCF … aux audits des points de vente, en passant par le montant des aides à la Transformation … Philippe Coy y a développé précisément comment les buralistes entendent rester inscrits dans le paysage de tous les Français. Et ça intéresse beaucoup en Europe.