En colère et exaspéré face aux vagues à répétition de cambriolages (voir 21 novembre, 27 et 16 juillet), Philippe Glory, président de la Fédération des buralistes de Loire-Atlantique (et administrateur de la Confédération) appelle, dans Le Figaro.fr, ses confrères à la vigilance.
« C’est souvent le même procédé. Ils s’attaquent à plusieurs établissements à la suite » : pour lui, aucun doute : ces méfaits sont liés à des « bandes organisées ».
•• « Ça arrive par rafale qui nous tombe dessus » se désespère-t-il. La dernière vague similaire à celle de cette mi-novembre remonte au mois de juin dernier (voir 9 juillet).
À l’aide d’une voiture volée au préalable chez un concessionnaire, les voleurs avaient sévi dans plusieurs communes suivant une trajectoire depuis le nord du département jusqu’à Orvault, dans la banlieue nantaise.
Selon Philippe Glory, le pic des vols avait été atteint durant la première semaine de confinement lié au Covid-19 avec pas moins de 30 faits délictueux recensés.
•• La grande majorité des vols affectant les buralistes ont lieu dans des zones rurales. Rien de surprenant selon le président départemental de leur fédération : « Les voleurs savent très bien que les gendarmes ont de larges secteurs à surveiller et ne peuvent pas être partout. En zone police, le temps d’intervention est souvent plus court car il y a moins de périmètres à couvrir. »
Il sait que le tabac attire les convoitises : « La cigarette c’est un produit à forte valeur ajoutée qui peut se revendre facilement. Même avec des paquets revendus à moitié prix, le gain reste important », souligne-t-il.
•• Lors de la dernière assemblée générale qui s’est déroulée la semaine dernière, les forces de l’ordre sont intervenues pour sensibiliser aux « bons réflexes » les buralistes et les prévenir des « produits les plus sensibles » vendus dans leur commerce. « On incite aussi à la protection avec la mise en place d’équipements spécifiques », ajoute-t-il citant notamment le générateur de brouillard. Photo : Ouest France