Jamais notre monde, avec son environnement d’incertitudes, nous aura autant incité à avancer les yeux ouverts. En délaissant les idées toutes faites, les préjugés. Ou tout simplement, en se débarrassant de la peur de l’inconnu.
•• C’est pourquoi on regrettera que certains gardent sur le nez les mêmes lunettes aux prismes déformants. Par exemple, ces associations pour lesquelles « l’industrie du tabac » ne peut être que malveillante, tricheuse, manipulatrice. Ceci, exprimé sans la moindre nuance.
Et donc, toujours selon les mêmes, les moindres démarches de cette même industrie ne tendraient que vers un seul but : propager les « méfaits de la nicotine », sous une forme ou une autre, puisque « cette industrie nous souhaite une mauvaise année pour 2023 » (voir 8 et 5 janvier).
Autre écho, plus nuancé, que celui renvoyé par Le Figaro Économie dans son numéro du 21 février (voir 21 février).
•• On y apprend que tous les groupes cigarettiers investissent lourdement dans autre chose que le tabac combustible (les cigarettes traditionnelles). C’est ainsi que Le Figaro énonce …
• les investissements d’Imperial Brands dans la cigarette électronique dés 2013. Avec en permanence la volonté d’innover
• le lancement du système de tabac à chauffer Iqos, dès fin 2016, par Philips Morris International qui en fait le fer de lance de sa stratégie de transformation
• le fait que chez BAT, les nouvelles catégories représentent 14,8 % de l’activité
• le constat que JTI mise prioritairement sur le tabac à chauffer (Ploom X).
Et s’il y a une augmentation de la consommation du tabac combustible quelque part en France, c’est sur le marché parallèle qu’elle est prévue : « nous nous attendons à une augmentation de 7,5 % des ventes illégales, une cigarette sur trois étant désormais achetée en dehors du réseau des buralistes » selon Benoit Bas, responsable des Affaires publiques de JTI.