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30 Oct 2017 | Profession
 

On sait que le Gard est particulièrement affecté par les trafics du tabac en tout genre. Avec un circuit de distribution constitué, notamment, par tout un réseau de commerces dont l’activité n’a rien à voir avec celle d’un débitant (voir Lmdt des 9 septembre, 30 août et 19 mai 2017).

•• À preuve, cette décision du préfet du Gard qui a ordonné, la semaine dernière, la fermeture administrative sur trois mois d’un « salon de thé » communautaire pour vente illicite de tabac et travail dissimulé.

Trois mois paraîtront peu. Mais il faut retenir que le délai de fermeture administrative était bien plus court auparavant et c’est à l’obstination de la chambre syndicale des buralistes du Gard, avec à sa tête Ghislaine Mazoyer, que l’on doit la modification législative permettant aux préfectures de frapper plus fort (voir Lmdt du 21 novembre 2012). Et cela peut s’appliquer partout dans notre pays.

•• D’autre part, lors de la dernière assemblée générale du Gard (voir Lmdt du 23 septembre 2017), un représentant du commissariat de Nîmes a clairement démontré que ces fermetures représentaient des « coups de pied dans la fourmilière » pour des réseaux, toujours gênés dès lors que leur business peut être qualifié de trouble à l’ordre public.

•• Et pour maintenir la pression auprès des autorités, la chambre syndicale a commandé la mise en place d’affiches sur 35 emplacements 4 x 3 mètres, sur Nîmes et la périphérie. Pas moins. Et pour quinze jours (voir photo). Soit le même message que l’on a pu voir dans d’autres départements dernièrement (voir Lmdt du 17 octobre 2017).