Ce 22 décembre, la FDJ a ainsi remis 25 millions d’euros au gagnant de son tirage jackpot en date du 5 décembre (voir 25 décembre). Et il n’est pas le seul à se frotter les mains. Car – dans une moindre mesure certes – le buraliste ayant vendu le ticket décisif a aussi de quoi se réjouir. En effet, un tel gain stimule l’affluence dans la boutique du détaillant, selon BFMTV qui y consacre un reportage.
« Les points de vente gagnent en popularité dans les jours et les semaines qui suivent l’annonce d’un gain important. Forcément, les gens ont envie de tenter leur chance … », explique ainsi la FDJ auprès du Parisien.
•• Le phénomène a de surcroît vocation à s’étendre d’autant que l’enseigne pourra sous peu arborer en devanture une affichette officielle rappelant l’heureux événement. Si on ignore encore le pourcentage qu’atteindra le nouvel essor des ventes du « Bolivar » la part des jeux dans les revenus des buralistes se traduit en des chiffres très concrets, selon la FDJ. Selon l’opérateur, en moyenne, un buraliste gagne annuellement 29 580 euros grâce à la commercialisation des tickets et jeux de hasard en provenance de la FDJ, ou encore 2 465 euros par mois.
•• De plus, la période est charnière pour la vente des tickets de loto et autres jeux de grattage chez les buralistes. Gérard Vidal, alors patron des buralistes haut-garonnais le soulignant dans La Dépêche du Midi : « C’est la période des fêtes. Les pochettes de la Française des jeux sont prisées. C’est un cadeau simple qui est très apprécié. Forcément, on en vend beaucoup ». Au-delà du combo Noël-Nouvel An, le jeu est un incontournable des bureaux de tabac, un enjeu économique permanent. « Le jeu a toujours été très important. Ça fait partie de notre fonds de commerce, c’est dans notre ADN », complétait encore Gérard Vidal.