La FDJ a l’intention d’ouvrir prochainement un point de vente au Carrefour Market de Bray-Dunes (12 kilomètres de Dunkerque). Craignant une baisse de leur chiffre d’affaires, quatre buralistes comptent bien mener une action en justice.
Un à Zuydcoote, deux à Bray-Dunes et un quatrième à Ghyvelde, ces buralistes sont remontés par l’ouverture d’un point de vente de la Française des Jeux (FDJ) au sein du Carrefour Market de Bray-Dunes. Ils se sont rencontrés afin de discuter de la situation.
Selon La Voix du Nord, les buralistes considèrent cela comme de la concurrence déloyale de la part de la FDJ, surtout pour le plus proche d’entre eux, situé peine à 800 mètres du Carrefour Market. « Toute la population du coin va faire ses courses à Carrefour Market » pointe Vincent Level, établi à à Ghyvelde. « Si j’avais été au courant de cette situation, je n’aurais peut-être pas acheté mon commerce il y a à peine trois mois ! »
Tous insistent sur le fait qu’à la revente, le prix d’un commerce est fixé sur la base du chiffre d’affaires. Un chiffre qui risque forcément de baisser s’ils devaient cesser leur partenariat avec la FDJ par manque de joueurs. Un préjudice supplémentaire à leurs yeux.
Interrogé par La Voix du Nord, le service presse de la FDJ à Paris, répond : « Pour tenir compte des évolutions du bassin de joueurs, la FDJ commercialise également son offre de jeux sur d’autres typologies de points de ventes, principalement en station-service et commerce alimentaire de proximité.
Cette diversification sélective est menée dans une logique (…) de ciblage de nouvelles populations, en tenant compte des points de vente existants. Concernant les communes de Bray-Dunes, Ghyvelde, Zuydcoote et Leffrinckoucke, ces dernières années, la FDJ a perdu trois points de vente sur les huit présents dans l’agglomération. L’ouverture d’un nouveau point de vente se fait donc dans ce cadre afin de compenser la perte constatée. »
Le député dunkerquois Paul Christophe (Horizons) s’est dit d’accord pour éventuellement rencontrer les protagonistes, si ceux-ci le désirent.
Les quatre buralistes concernés ont décidé de former un collectif afin d’aller défendre leurs droits en justice.




