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9 Nov 2020 | International
 

VAPOTAGE

On ne peut pas dire que le vapotage se soit inscrit dans les thèmes – même mineurs – de la campagne ayant mené à l’élection du nouveau président de ce qui reste toujours la première puissance du monde.

Pourtant, la crise sanitaire d’il y a un an – frappant le marché du vapotage à cause de produits frelatés – avait fait grand bruit dans une large fraction de l’opinion publique (voir 25 janvier 2020 et 23 décembre 2019).

•• Reste que les milieux de la vape s’inquiètent d’un propos de campagne de Joe Biden qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux : « je choisis la science plutôt que la fiction. Et donc, si la science a démontré que le vapotage fait de gros dégâts, alors je me fiche de ce qu’elle fait à un petit entrepreneur qui vend ce genre de choses … »

En fait, cette déclaration est la réponse spontanée à une interpellation d’électeur dans l’Iowa en janvier dernier. Période où le président Trump s’est mêlé du dossier vapotage pour interdire les pods aux arômes (9 et 23 novembre 2019, 3 janvier 2020).

•• L’important va être de suivre ce qui se passe au niveau de la puissante Food and Drug Administration (FDA) qui avance sur le sujet vapotage et tabac chauffé. Un changement de président serait un signe.

CANNABIS

Le propre d’un homme politique à la longue trajectoire est de se retrouver souvent confronté à l’une de ses déclarations « vintage ». Dans les années 70 / 80, Joe Biden était à la pointe de la » war on drugs » et réclamait la peine de mort contre les trafiquants de cannabis.

•• Le candidat Biden n’est pas revenu sur le cannabis pendant la campagne. Même si le sujet a fait l’objet de référendums dans quatre états, mardi dernier (où la légalisation est passée / voir 5 novembre).

•• Mais les observateurs estiment – sur la foi de déclarations de son porte-parole de campagne Andrew Bates – que le nouveau président laissera avant tout les différents états continuer à prendre des initiatives réglementaires plutôt que de passer par une légalisation nationale qui s’annoncerait, de toute façon, difficile avec un sénat à majorité républicaine.