Il semblerait que, sur le marché américain, les cigarettes traditionnelles « performent » mieux que les produits du vapotage pendant cette période de pandémie.
Par exemple, de mi-juin à mi-juillet, le secteur du vapotage a accusé un recul de -13,2 % tandis que les cigarettes combustibles connaissaient une quasi-stabilité à -0,2 % (source Nielsen).
Et dès le début de la mise en place des confinements dans les différents états – vers la fin mars – les ventes de cigarettes ont progressé de +1,1 % sur l’ensemble du marché américain.
Situation paradoxale soulignée, dans les médias et les réseaux sociaux, par le professeur David Sweanor de l’université d’Ottawa qui étudie le sujet des alternatives à la cigarette traditionnelle (voir 18 juin). « En s’attaquant systématiquement à ses alternatives moins nocives, on en vient à protéger le business de la cigarette » ironise-t-il en s’adressant aux contempteurs du vapotage et du tabac chauffé.