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16 Oct 2017 | International, Trafic
 

« C’est véritablement une activité délictueuse » : le ministre de l’intérieur espagnol, Juan Ignacio Zoido, n’y est pas allé par quatre chemins pour confirmer l’engagement de son gouvernement dans la lutte portant sur la contrebande du tabac.

Ceci, à l’ouverture du « 3ème congrès face à la contrebande de tabac », organisé à Madrid le 5 octobre, par Altadis, filiale en Espagne du groupe Imperial Brands (voir Lmdt des 26 juin et 25 janvier).

Et le ministre d’expliquer noir sur blanc, devant un peu plus de 500 participants, que le tabac illégal provoque des pertes fiscales, finance le crime organisé et facilite l’accès au tabac des mineurs.

Saluant la contribution d’Altadis à la lutte contre ce commerce illégal, Zoido s’est montré favorable à une coordination entre l’administration, les forces de l’ordre et la filière « pour gagner la partie contre les trafiquants ».

Il a aussi chiffré le montant des saisies de l’année dernière – toutes administrations confondues – à 14,5 millions de paquets de cigarettes. Soit 60,9 millions d’euros.

•• Pour sa part, Juan Arrizabalaga, président d’Altadis, a confirmé que la lutte contre les trafics concerne tout le monde. Mais il a mis particulièrement l’accent sur l’implication des buralistes (les « estanqueros ») dont un grand nombre composait l’assistance.

•• Des représentants des trois principaux groupes parlementaires espagnols – PP, PSOE, Ciudadanos – ont ensuite participé à une table ronde sur le sujet. Avec plus de convergences que de divergences.

•• Et pour clôturer la session, le secrétaire d’État au budget, José Enrique Fernández de Moya, a présenté de nouvelles mesures visant à resserrer l’étau réglementaire contre la fraude.