En complément du reportage sur la BSI de Frouzins (voir 12 juillet), La Dépêche du Midi a interviewé Stéphanie M., inspectrice des douanes qui la dirige depuis 2014. Extraits.
•• « Le Gouvernement a défini le tabac comme priorité depuis trois ans. On le sait, la différence du montant des taxes entre l’Andorre et la France alimente la contrebande notamment vers la métropole toulousaine avec une atteinte au monopole de l’État sur le tabac.
« La répression de ces trafics constitue un axe fort de notre travail avec des contrebandiers de plus en plus déterminés qui n’hésitent plus à forcer le passage en prenant tous les risques.
•• « Nous poursuivons les contrebandiers bien au-delà des routes. Par exemple, en collaboration notamment avec la Police municipale de Toulouse, ou avec la Police nationale et la Gendarmerie, nous menons régulièrement des contrôles dans certains commerces comme les épiceries de nuit qui peuvent mettre à la vente des tabacs et alcools de contrebande.
« Nous pouvons aussi vérifier d’autres lieux : un salon de coiffure qui se transformait en tabac (!) ou les bars à chicha qui doivent proposer à leur client du tabac uniquement en vente chez les débitants français.
« Si les règles ne sont pas respectées, nous dressons des amendes mais nous pouvons aller jusqu’à demander une fermeture administrative ».