Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
21 Mar 2021 | Trafic
 

Le phénomène n’est pas nouveau – et nous en avons déjà parlé ici-même (voir 19 novembre 2018) – mais il semble reprendre de l’ampleur : la contrefaçon de timbres postaux. 

Mi-février, les douaniers de Roissy ont découvert 72 000 faux timbres, répartis dans trois colis Chronopost provenant de la ville chinoise de Guangzhou.

Trois semaines avant, 92 400 petits carrés avaient été saisis, toujours à Roissy, rapporte Le Canard Enchainé de cette semaine.

•• Depuis une première saisie, il y a 5 ans – 81 000 faux timbres rouges à l’aéroport de Lyon (voir 23 décembre 2015) – le trafic ne cesserait de s’étendre.

« C’est indétectable, ça ne coûte quasiment rien et vous n’encourez pas, comme le faux monnayeur, trente ans de réclusion criminelle » explique un policier enquêteur spécialiste du crime organisé en Asie. « Les Triades ont vite repéré ce juteux business avec un réseau de distribution à portée de main. » Et cet interlocuteur de viser directement – et sans strictement aucune preuve – les bars-tabacs tenus par des buralistes d’origine asiatique.

•• Quoiqu’il en soit, la Douane saisirait près de 400 000 faux timbres par an. « On procède par sondage. Du coup, ce que l’on saisit n’est qu’une infime partie des timbres de contrebande expédiés depuis la Chine, Hongkong ou Singapour » rapporte un douanier au Canard.