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27 Fév 2018 | Institutions
 

Dès la rentrée 2018, 47 000 futurs médecins, sages-femmes ou infirmiers conduiront des missions de prévention dans les écoles, les entreprises, les maisons de retraite et autres « milieux » de vie, ont annoncé, ce lundi 26 février à Angers, les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, en dévoilant les contours du « service sanitaire ».

•• Animer des ateliers pour apprendre aux enfants les bienfaits d’une bonne alimentation et de l’activité physique, prévenir les addictions (alcool, tabac, etc.) chez les ados ou encore les informer sur la vie sexuelle et les moyens de contraception.

Cinq thèmes « prioritaires » mais non « exclusifs » d’intervention ont été retenus, selon Agnès Buzyn (voir Lmdt du 26 décembre 2017).

•• Des missions de prévention seront, dans un premier temps, intégrées, dans les cursus des étudiants en médecine, maïeutique, pharmacie, soins dentaires et infirmiers, et kinésithérapie, soit 47 000 personnes par an.

Avant d’être généralisées, en 2019, à toutes les formations en santé portant le total des troupes à 50 000 étudiants par an.

•• Dès le mois de mars, des expérimentations seront lancées dans des « territoires précurseurs » : Angers, Clermont-Ferrand, Caen et Dunkerque.

À Angers, de futurs médecins sont ainsi déjà intervenus, en binôme avec des étudiants pharmaciens ou infirmiers, dans des collèges et lycées de zones sensibles, où un renoncement aux soins « plus important que la moyenne nationale » est « associé à de moins bons indicateurs de santé », selon le rapport du professeur Loïc Vaillant, inspirateur de la réforme.