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29 Oct 2021 | Profession
 

•• Au micro du 5/7 de France Info, Philippe Coy a livré tous les détails de l’opération.

« Nous sommes un maillage de 24 000 entrepreneurs dans des communes souvent de moins de 3 500 habitants et notre vocation c’est d’être un commerce d’utilité locale et de fournir des services. On a bien vu pendant cette crise que nous étions les plus proches des plus éloignés.

« Il y a une phase d’expérimentation qui va se dérouler chez 25 buralistes un peu partout en France et également dans des zones périurbaines, pour éprouver le modèle. Comme nous sommes commerce d’utilité locale et commerce de flux, il est bien naturel que les consommateurs puissent s’y dépanner en liquidités. Rendre des services c’est la vocation du commerce que nous représentons et notamment là où il y a carence. 

« Cela ne coûtera rien au buraliste. C’est une installation que nous prenons en charge avec notre partenaire Loomis. Ça va occuper un mètre carré environ, comme une borne, à l’intérieur du commerce, ce qui garantit la sécurisation du dispositif. Ça ne coûtera rien à l’usager car l’opération est multi-opérateur, c’est ça l’innovation.

« Quand on est buraliste, on vend déjà des produits dits « sensibles » et c’est pour cela que les établissements sont déjà largement protégés. De plus, dans ces distributeurs, il n’y aura pas de grosses valeurs ».

•• TF1 JT 20 heures (27 octobre).

Après la présentation du premier DAB à Péaule (40 kilomètres de Vannes, Morbihan), le reportage -intitulé « distributeur, colis, jouets : on trouve de tout chez un buraliste » – part à la rencontre de … la propriétaire d’un tabac-presse à Élancourt (Yvelines) repris il y a deux ans. En plus de ses activités, la buraliste vend « des bougies parfumées … pour la fête des mères, des nounours … pour Noël ». Et surtout elle fait relais colis : « c’est génial parce que le client qui vient chercher son paquet, il achète des bonbons pour le gamin, ou un livre qu’il vient de voir exposer. Ça apporte des achats et des clients ».

Ou d’une expérience plus originale : un jeune buraliste qui fait torréfacteur dans l’établissement familial après deux ans de formation. Et il entend former d’autres collègues à l’avenir.

•• « L’installation de distributeurs de billets dans les bureaux de tabac s’inscrit dans notre ADN : être un commerçant de proximité qui répond aux besoins non satisfaits des habitants, que ce soit en zone urbaine comme dans la ruralité » fait remarquer, dans actu.fr, Pierre Romero(buraliste à Antibes et président de la fédération des Alpes-Maritimes) qui va accueillir un DAB dans son établissement. « Même sans distributeur de billets dans une commune ou un quartier, les espèces continuent de circuler, c’est un besoin réel » poursuit-il

•• Et les quotidiens régionaux de localiser les buralistes « test ».

Comme Sud-Ouest : « Dans notre région, c’est une station-service-bureau de tabac-épicerie de Colayrac-Saint-Cirq, près d’Agen qui a été choisie pour cette expérimentation. Dans ce village, depuis la fermeture du bureau de poste il y a un an et demi, il n’y a plus qu’un seul distributeur en service, installé dans la zone commerciale en périphérie ».