Dans la composition du Gouvernement de Michel Barnier, notre attention se porte sur les noms suivants. Ce sont les nouveaux titulaires de postes ministériels ayant un rapport direct ou indirect avec notre actualité.
•• Laurent Saint-Martin devient ministre chargé du Budget et des Comptes publics.
On notera qu’il est rattaché directement au Premier ministre et non au ministre de l’Économie comme tous ses prédécesseurs. En principe c’est à lui que rapporte la Direction générale des Douanes, autorité de tutelle du réseau des buralistes.
Précédemment Directeur général de Business France (agence gouvernementale aidant les entreprises à l’export), il a été aussi député du Val-de-Marne (LREM). En 2021, au titre de Rapporteur du Budget, il a activement soutenu un amendement d’Éric Woerth (président de la Commission des Finances à l’époque) demandant un net renforcement des sanctions contre les trafiquants de tabac (voir 15 novembre 2021).
•• Geneviève Darrieussecq (députée Modem des Landes) devient ministre de la Santé. Déjà ministre (anciens combattants, handicapés dans les gouvernements d’Édouard Philippe et d’Élisabeth Borne), l’ancien maire de Mont-de-Marsan a exercé comme médecin-allergologue.
•• Françoise Gatel (sénatrice Union centriste d’Ille-Vilaine / présidente de la délégation des Collectivités territoriales du Sénat) devient ministre déléguée chargée de la Ruralité, du Commerce et de l’Artisanat.
Il s’agit d’une ardente promotrice du commerce à taille humaine.
Le 9 février 2022, elle a activement participé au Forum européen des buralistes qui s’était tenu au siège de la Confédération (voir 10 février 2022).
•• Catherine Vautrin, ministre de la Santé du gouvernement précédent (voir 31 mai et 21 mars 2024), devient ministre des Partenariats avec les Territoires et la Décentralisation.
•• Nicolas Daragon, (Maire de Valence) ministre délégué chargé de la sécurité du quotidien.
Le Premier ministre, Michel Barnier, tiendra son premier Conseil des ministres ce lundi dans l’après-midi. Il est prévu qu’il fasse « sa déclaration de politique générale « devant l’Assemblée nationale le 1er octobre. Avec de « premières priorités », notamment : « améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics » ; « garantir la sécurité » ; « encourager nos entreprises » ; « maîtriser nos finances publiques ».