« On annonce tout et son contraire en termes de mesures. On ne sait pas à quoi s’en tenir », regrette Laurent Mazal, président des buralistes de l’Allier (et administrateur de la Confédération), dans La Montagne de ce mardi 27 octobre dont une page est consacrée aux effets économiques de la pandémie.
Les quelque 180 bars-tabac (ou bars-tabac-presse) du département « sont en manque de visibilité ».
•• Alors même que leurs établissements sont, ces dernières années, devenus de vrais services de proximité. Ainsi, une trentaine de buralistes du département proposent le Compte Nickel.
Des établissements qui, pour beaucoup, ont aussi développé une activité postale de relais-colis, quand d’autres sont devenus des Points Paiement de Proximité (près de 40). Et les services devraient encore s’élargir : bientôt, il devrait être possible d’y acheter ses billets de train.
•• Mais avec l’arrêt partiel de l’activité de vente de boissons, l’impact économique « a été fort, surtout dans les villes », déplore Laurent Mazal. « Et même si on a eu des aides, notamment de la Région, les difficultés sont toujours là. On a eu des reports de charges, mais il faudrait plutôt une exonération ».
Il y a aussi « ces conséquences sur l’emploi », avec le recours, dans nombre de ces petits commerces, au chômage partiel.
•• Autre volet des incertitudes : la question de l’insécurité. « On a l’impression que l’attention est un peu retombée sur le sujet, alors que le nombre de vols est reparti à la hausse ces derniers temps », déplore Laurent Mazal, qui salue pourtant « le travail fait par les forces de l’ordre». Il faut que les malfaiteurs sachent que des choses sont mises en place pour lutter contre ce fléau des cambriolages ».