Incitation à la surconsommation, générateur de pollution mais aussi pourvoyeur de contrefaçons : les critiques pleuvent à l’encontre du Black Friday.
Alors que cette grand-messe de la consommation, héritée de la tradition américaine, a débuté le 18 novembre, les contrefaçons fleurissent, alerte l’Union des fabricants (Unifab / voir 26 novembre 2021)
Alors que 70 % des personnes ayant déjà effectué des achats sur internet ont l’intention de participer au Black Friday, selon un sondage de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad), l’Unifab rappelle que les « offres alléchantes et promotions hors du commun constituent une aubaine pour des vendeurs peu scrupuleux qui n’hésitent pas à abuser des consommateurs en leur vendant des contrefaçons ».
•• Les articles contrefaits sont « synonymes de dangers pour la santé et la sécurité, l’environnement, ainsi que l’économie », poursuit dans un communiqué l’Unifab, qui regroupe plus de 200 entreprises en France ( … )
Le commerce de contrefaçons profite à la « criminalité organisée et aux réseaux mafieux » et entraîne, selon l’Unifab, la perte de 6,7 milliards d’euros par an de ventes directes en France. Cela représente « 1,34 milliard d’euros d’impôts perdus et 38 000 emplois supprimés chaque année ».
•• « À l’heure où 80 % des jeunes Européens se sentent concernés par la préservation de la planète (selon une étude réalisée par l’institut ObSoCo pour Greenpeace France en février 2022, ndlr), acheter des produits contrefaits revient à cautionner ce que l’on condamne et met en péril les efforts communs que nous devons fournir pour protéger l’environnement » souligne Christian Peugeot, le président de l’Unifab, cité dans le communiqué.