•• Les Échos (15 octobre) … « Les bureaux de tabac multiplient les partenariats pour élargir leur offre »
« La première mi-temps est réussie, ça ne fait pas gagner le match » déclare Philippe Coy. De fait, les chiffres en attestent, les buralistes ont marqué plusieurs essais sur cette période.
Des ouvertures de guichets de vente de billets SNCF pour les TER, qui devraient s’accélérer en relation avec les Régions de France, aux quelque 1 150 relais Poste, 6 000 points de vente de compte Nickel ou encore 12 000 buralistes (soit près d’un sur deux) encaissant des sommes dues aux Finances publiques par des particuliers, avec près d’un million de transactions enregistrées.
Poursuivant ce mouvement, la Confédération annonce vendredi une convention de partenariat avec le Groupe Casino pour installer un rayon alimentaire chez des buralistes. Un savoir-faire que maîtrise le distributeur spécialiste de la proximité, leader notamment dans les campings. En outre, après une expérimentation de novembre à mars prochain, le réseau va déployer dans certains points de vente des DAB en partenariat avec Loomis, filiale du suédois Securitas spécialisée dans le transport de fonds.
Toutes ces opérations sont réalisées, en partie, grâce au Fonds de Transformation alimenté par l’État (…) « Si les 100 millions sont utilisés, cela injectera 300 millions d’euros dans l’économie par rapport aux travaux réalisés, et générera 60 millions d’euros de TVA », souligne Philippe Coy, sans compter les créations d’emploi en CDI constatées dans une partie des établissements déjà rénovés en raison du surcroît d’activité (…)
•• Le Figaro (14 octobre) … « il est nécessaire que l’État continue à soutenir notre réseau ».
La pandémie de Covid-19 a relancé le marché légal. Et ce pour le plus grand bonheur des buralistes (…) et surtout de l’État. Ce dernier a engrangé l’an passé 1,2 milliard de recettes fiscales (droits d’accises et TVA) supplémentaires par rapport à ses prévisions.
« Nous avons fait notre travail, prenant parfois des risques pour notre santé, et nous avons rapporté à l’État des recettes significatives grâce à la collecte fiscale » répond Philippe Coy, le président de la Confédération des buralistes, « ce serait incongru de nous le reprocher.» (…)
Malgré cette bouffée d’argent frais, les buralistes, qui se réunissent jeudi et vendredi pour leur congrès annuel, n’oublient pas de préparer un avenir qui s’annonce moins rose sur le marché des cigarettes. Ils réclament la prolongation au-delà de fin 2022 du fonds de transformation mis en place par le gouvernement en 2018.
« Ce fonds a permis à de nombreux points de vente de se réinventer et a freiné les fermetures » assure Philippe Coy, « il est nécessaire que l’État continue à soutenir notre réseau car nous vendons nos produits sous son contrôle, sans latitude sur les prix de vente. Un soutien indispensable dans un contexte où les volumes de tabac chutent d’année en année. »
•• Le Dauphiné Libéré (14 octobre) … « une mutation qui commence à porter ses fruits » interview de Philippe Coy.
(…) « Après 18 mois de crise, les buralistes ont retrouvé leur rôle de commerce de proximité, en première ligne. La période présente une belle dynamique économique.
« (…) En abordant le marché des e-cigarettes, les bureaux de tabac ont changé leur configuration et quelque part ont aussi changé de métier. Quand on vend du tabac depuis toujours, passer à un autre produit n’est pas simple. Mais après quelques réticences, la majorité des buralistes a joué le jeu. Il nous a fallu aussi développer nos missions de service public. Au-delà des timbres-amendes, nous proposons aujourd’hui des billets SNCF grande région, des outils de connexions digitales et même un service bancaire de proximité.
Finalement, les bureaux de tabac ont connu une véritable mutation au cours des dernières années qui commence effectivement, à porter ses fruits.(…)