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8 Juil 2021 | Profession
 

L’Est Républicain consacre une pleine page à Marie Degrand-Guillaud, directrice déléguée de Nickel (voir 26 avril et 13 janvier). Extraits.

Cette vocation de patronne d’une banque sociale et solidaire, Marie Degrand-Guillaud n’y était pas vraiment destinée.

•• Prépa HEC, dans l’institut catholique Saint-Jean de Douai, quatre ans d’études à l’ESCP Paris, places financières de Londres, Berlin, Madrid … À 27 ans, elle prend un virage à 180 degrés et plaque son poste prometteur et le salaire qui va avec, pour se lancer dans l’associatif.

« En fait, j’ai toujours eu la fibre sociale en moi. Mon parcours initial ne le montre peut-être pas, mais moi je sais que c’était inscrit quelque part … Je ne peux pas faire autre chose que de travailler sur des projets qui changent la vie quotidienne des gens… C’est comme ça. » Durant six ans, Marie met sa formation, son dynamisme et sa force de conviction au profit d’une structure associative qui aide les plus démunis à entreprendre.

•• Puis lorsque BNP Paribas investit dans Nickel, elle accepte de prendre en charge son développement. « J’ai compris tout de suite que cela allait être une opération gagnante. D’un côté, nous bénéficions de la structure d’un grand groupe comme la BNP et de l’autre, ils bénéficient de notre potentiel de développement. »

Selon elle, la banque de demain sera transparente sur ses dates de valeur, ses transactions, ses frais et ses modalités d’ouverture de compte. « Je ne peux pas vous dire ce que je ferai et même où je serai dans cinq ans, mais je peux vous assurer que nous aurons franchi un nouveau cap, bien au-delà des deux millions de clients. Parce que notre produit est simple, bon et juste … ».