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31 Jan 2022 | Profession
 

Après la fermeture annoncée d’ING France, le modèle des banques en ligne pose question, selon Le Parisien. Alors qu’elles peinent à être rentables, les banques en ligne font face à la concurrence de nouveaux acteurs. 

ING, la première à s’être lancée, en 2000, vient d’annoncer son départ du marché français. Son portefeuille clients, environ 1 million de personnes, sera repris dans les semaines à venir par Fortuneo ou Boursorama, derniers candidats au rachat. Cette défaillance en appelle-t-elle d’autres dans le secteur ?

•• Toutes les banques en ligne, Boursorama (Société générale), Fortuneo (Crédit mutuel Arkéa), BforBank (Crédit agricole) ou encore HelloBank! (BNP Paribas), sont adossées à des établissements bancaires historiques. Elles jouent à la fois le rôle de « poisson pilote », en expérimentant de nouveaux produits, et de vitrine digitale pour capter une clientèle que les grands réseaux attirent peu, en particulier les jeunes (…)

Après avoir bousculées les réseaux traditionnels il y a vingt ans, les banques en ligne se retrouvent elles-mêmes secouées aujourd’hui par des acteurs comme Nickel, Lydia ou Qonto.

•• « Nous ne sommes pas dans une logique de remplacement, mais dans celle d’apporter une proposition de valeur différente. Nous n’avons jamais cru à la gratuité totale » souligne Marie Degrand-Guillaud, directrice générale de Nickel. La néobanque, rentable depuis 2018, revendique 2,4 millions de clients pour son compte à 20 euros par an. Sans être des banques en tant que telles, ces start-up proposent des services bancaires innovants. Avec succès.

•• Dernièrement, Qonto, spécialisé dans le compte pour les TPE et indépendants, est devenu la 25ème licorne française, valorisée à 4,4 milliards d’euros. Des services bancaires… sans être une banque. « Le fait que les banques en ligne soient généralistes laisse la place à des offres adaptées à des segments particuliers, les professionnels dans notre cas » analyse Germain MichouTonning, directeur des partenariats chez Qonto. « (…)

•• Lydia s’est associée avec Floa Bank pour proposer des « mini-crédits » ou permettre à ses clients de payer en plusieurs fois. La fintech, lancée en 2011 sur le segment du paiement entre amis, a aussi développé un compte courant et un livret d’épargne, se rapprochant des services d’une banque classique … sans les agréments. » (…)