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24 Juin 2014 | International, Vapotage
 

OMSAprès « l’appel des 50 » auprès de l’OMS en faveur la cigarette électronique, « l’alerte de 129 spécialistes de la santé publique » sur les risques potentiels de ce même produit …
Une nouvelle étape de la « guéguerre » à laquelle se livrent, par courriers officiels interposés, des scientifiques autour de ce produit dont on n’a pas fini de débattre. 

« L’OMS devrait donc libérer son utilisation, plutôt que de la limiter » avait demandé le premier groupe dans un courrier à la directrice générale de l’organisation, Margaret Chan (voir Lemondedutabac du 29 mai).

Une position qui a fait bondir un autre groupe d’experts, lequel a, à son tour, saisi sa plume, à l’initiative de Stanton Glantz (université de Californie) : « nous, les 129 signataires de cette lettre, vous écrivons pour exprimer notre soutien à l’approche fondée sur les preuves de l’OMS. (…) Or les preuves (actuelles) sont insuffisantes pour promouvoir l’e-cigarette comme un substitut au tabac».

« Les promoteurs de la cigarette électronique font preuve d’un optimisme naïf. Ils pensent que ce produit va résoudre le problème du tabagisme, mais ce n’est pas le cas », souligne un des signataires, qui soulève trois problèmes : « d’abord, personne ne sait l’effet de ce produit sur les organismes à long terme. Il convient donc de l’utiliser avec prudence.

« Ensuite, on parle de porte de sortie pour les fumeurs, mais il s’agit aussi d’une porte d’entrée sur la nicotine pour les non-fumeurs. Enfin, de nombreux vapoteurs continuent de fumer. Cette double utilisation entraîne finalement une hausse de leur consommation de nicotine, ce qui s’avère contre-productif ».