Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
11 Oct 2015 | Profession
 

Christophe ManiguetDe la caisse d’un tabac-presse aux planches d’un théâtre parisien. Christophe Maniguet voit le rêve qu’il s’est forgé prendre forme. Sa pièce – « L’enfant des promesses    oubliées » – entame sa deuxième semaine.

Et les premiers commentaires sont plutôt sympas. Notamment sur le texte de Christophe Maniguet : « le texte touche » ; « c’est une belle écriture » ; « la tension dramatique est progressive ».

L’auteur, fils de buraliste, a tenu un tabac-presse, de 1999 à 2009, en Haute-Saône dont il a été président de chambre syndicale. A la suite de quoi, il décide de monter à Paris pour tout donner à sa passion du théâtre.

Sans contacts ni relations et encore moins de vraies expériences, si ce n’est l’ingrate école du théâtre amateur dans sa région.

Mais avec une obstination désarmante et un sens du contact qui a tout à voir avec son ancien métier, Christophe y est arrivé. Mettre en scène un texte écrit par lui dans une petite salle de théâtre contemporain, ouverte aux nouveaux auteurs. Mais devant un public exigeant.

Dans Le Losange de septembre, il confiait : « j’assure toujours des remplacements de buraliste dans mon département d’origine et je suis délégué à Formation Buralistes. Mais le métier de buraliste à plein temps était trop prenant pour pouvoir me consacrer à l’écriture d’une pièce dont je suis à la 16ème version désormais et qui m’a demandé six années de travail ». On vous parlait d’obstination…

« L’enfant des promesses oubliées » ; texte et mise en scène de Christophe Maniguet avec Vincent Bernard, Clémence Larsimon et Matila Malliarakis / Jusqu’au 14 novembre (du jeudi au samedi à 18 h) / Théâtre Les Déchargeurs (75001).