L’exécutif prépare un arrêté, qui prévoit d’autoriser la commercialisation de produits dérivés du CBD (huiles, cosmétiques …) mais pas celle des fleurs et des feuilles du CBD (voir 25 mai).
En Creuse, la filière du CBD voit cette annonce d’un mauvais œil, selon France Bleu Creuse.
•• « On ne sera pas du tout compétitifs en interdisant les fleurs » estime Jouany Chatou. Agriculteur à Gentioux-Pigerolles, il cultive du chanvre sur son exploitation.
Il comptait étendre son activité, avec un projet de près de 30 hectares, un investissement d’un million d’euros, et quatre à cinq embauches. Le dernier rebondissement autour de la filière le laisse perplexe. Ce qui l’inquiète, c’est qu’en interdisant la vente de feuilles et de fleurs, le Gouvernement interdirait l’émergence du filière CBD bio, au profit, craint-il, « des lobbies pharmaceutiques ».
Membre du Syndicat des Professionnels du Chanvre, Jouany Chatou assure que l’organisation saisira le Conseil d’État dès que le décret sera finalisé par le gouvernement.
•• Une boutique à Guéret vend de tout: des fleurs et des feuilles de cannabis, mais aussi pas mal de produits dérivés, des huiles, des cosmétiques, des crèmes.
Des produits qui s’adressent à des publics et à des usages différents, mais au bout du compte c’est la vente de fleurs et de feuilles qui alimenterait le fonds de commerce, d’après France Bleu.