Les événements contradictoires s’enchaînent sur le front du CBD (voir Lmdt du 12 février).
Une boutique baptisée « Sa-Tea-Va » avait ouvert ses portes, il y a une semaine, au Mans. Ce mardi 12 février, les policiers ont perquisitionné la boutique. D’après le procureur de la République, « tous les produits présentés comme contenant du THC ou du cannabidiol ont été saisis. »
Ces produits, sous forme de liquides pour cigarette électronique ou de sachets de thé, feront l’objet d’analyses. En attendant, le commerce a été fermé. Le gérant a été placé en garde à vue. « Le but est d’établir si le commerce de ces substances et la manière dont elles sont présentées sont effectivement légaux », précise le procureur de la République.
Le gérant Maxime Brunet – qui en est à sa quatrième ouverture depuis juillet dernier (Caen, Nantes, Lisieux) – présentait le cannabidiol comme une molécule légale : « il n’y a pas d’effet psychotrope avec nos produits, c’est cent fois moins élevé que le cannabis, mais ça pose, ça relaxe et ça détend les muscles. C’est un peu le cannabis light » (sic).