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21 Juin 2018 | Profession
 

La commercialisation de cannabis light / CBD était en bonne place – parmi les sujets de discussion (paquet à 10 euros, sécurité, marché parallèle de tabac) – de l’assemblée générale de la chambre syndicale des buralistes d’Indre-et-Loire, ce dimanche 17 juin.

Malgré le flou réglementaire (voir Lmdt des 12, 15 et 17 juin), c’est l’annonce de l’ouverture d’une boutique spécialisée à Tours en juillet prochain, qui a mis le feu aux poudres, comme le rapporte La Nouvelle République (édition 20 juin).

« Il faut faire en sorte que cette franchise, qui se sert du code Naf des buralistes, n’ouvre pas », a déclaré Matthieu Meunier, président de la Chambre syndicale départementale.

•• Philippe Coy a bien insisté pour que les buralistes qui pourraient vendre du CBD n’en proposent plus à la clientèle « tant que la réglementation n’est pas éclaircie », par principe de précaution. Et le président national d’ajouter : « on ne peut pas jouer les apprentis sorciers. »

Philippe Coy devait envoyer un courrier au ministre de la Santé, ce lundi matin : « une fois la législation éclaircie, si la commercialisation du CBD est autorisée, nous sommes le réseau le plus adapté à en assurer la vente. »

•• La période est charnière : « nous avons déjà réussi à diversifier nos offres : le tabac, le vapotage, le tabac chauffé, bien sûr ; mais nous avons réussi le pari des comptes Nickel et il ne faut pas en rester là. »