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JV PlacéJean-Vincent Placé, président du groupe écologiste (EELV) au Sénat, a indiqué, ce jeudi 18 juin, sur iTELE qu’il était « plutôt pour » une dépénalisation du cannabis « sous le contrôle de l’État », car la législation actuelle « ne marche pas du tout ».

Interrogé sur le sujet, le sénateur a déclaré que la légalisation « permet de lutter » contre le cannabis, « et non pas l’inverse », en expliquant qu’il y a « un problème dans la législation française ». « On est un des pays qui fume le plus », et ce qui est fait aujourd’hui « ne marche pas du tout » a notamment dit Jean-Vincent Placé.

« J’aimerais bien qu’on ait ce genre de débat » a déclaré le sénateur, qui souhaite « qu’on réduise la consommation », « nocive ». Il s’est déclaré pour une gestion étatique du cannabis, « comme pour la cigarette », « avec une préoccupation pour la santé publique: réduire la consommation, soigner ceux qui sont dépendants et casser les trafics ». Et « cela ferait rentrer des sous dans les caisses de l’État », a-t-il ajouté

Le président des écologistes au Sénat a dénoncé l’interdiction aujourd’hui en vigueur, qui « génère dans les banlieues des trafics » et participe à la « création d’une petite mafia qui vit de ce phénomène de prohibition ».

Jean-Vincent Placé estime qu’il ne se « fait pas que des amis chez mes amis, dont certains sont plus libertaires ».

Enfin, le sénateur a déclaré qu’il n’était « pas du tout fumeur, ni de cigarettes ni de joints » (…) « J’ai fumé une taf au collège, j’ai recraché et je n’ai plus jamais fumé ».