La présidente des buralistes du Gard, Ghyslaine Mazoyer, a pris la plume suite aux propos du premier adjoint au maire de Nîmes, Julien Plantier, concernant « Sniffy ». Ce dernier lui a répondu, espérant ainsi rassurer les buralistes. Compte-rendu des échanges par Objectif Gard.
Le premier adjoint de la ville de Nîmes a exprimé, dans un premier temps, sa colère suite à la vente du produit de la poudre blanche énergisante. L’élu local estime qu’il est « urgent » d’interdire la commercialisation de ce produit et bien d’autres comme le protoxyde d’azote. « Nous devrions être intraitables face à ces dérives pour le bien-être de tous », soutient-il (voir 7 juin et 27 mai).
« Intraitable … », la présidente des buralistes du Gard, Ghislaine Mazoyer, invite plutôt l’élu à l’être avec les commerces illicites … Pour les buralistes qui subissent déjà, dans le Gard, la forte concurrence espagnole pour la vente de cigarettes, la coupe est pleine.
« Les épiceries de nuit, barber shop et autres commerces qui gangrènent le centre-ville (…) n’ont aucun scrupule à vendre du tabac illégalement, de la drogue, du protoxyde d’azote et très certainement du Sniffy (…) Il ne faut pas se tromper de cible ».
Désireux de remplacer Jean-Paul Fournier au poste de maire en 2026, le premier adjoint a pris le temps de répondre aux buralistes : « Il est inconcevable de laisser se développer des commerces qui ne respectent pas le cadre légal (…) Un travail important est effectué par la Ville et plusieurs épiceries ont été fermées et de nombreux produits saisis » (voir 25 avril et 12 mars).
En outre, Julien Plantier ajoute : « Ce n’est bien évidemment pas vous que ma publication visait, bien au contraire (…) Je tenais aussi, en réalité, à prendre la défense de votre profession. J’ai en effet énormément de respect et d’attachement pour le métier de buraliste, véritables ambassadeurs du lien social. »