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8 Déc 2021 | Profession
 

Une trentaine d’organisations, principalement d’acteurs économiques actifs dans les zones rurales, ont appelé, ce mardi 7 décembre, les candidats à la présidentielle à reprendre leurs propositions visant à développer le dynamisme et l’attractivité de ces territoires.

Philippe Coy et Sandra Salgado (secrétaire générale de la Confédération) ont participé, hier à Paris, au lancement de ce manifeste. Nous reprenons le communiqué de l’AFP sur l’événement.

•• Ces 36 organisations d’entrepreneurs (Confédération des petites et moyennes entreprises, Association nationale des industries alimentaires, Domaines skiables de France, Confédération nationale des buralistes …), d’élus (Association des départements de France, Association des petites villes de France) ainsi que l’association Familles rurales ont signé un « manifeste pour des ruralités vivantes » qui demande de « remettre, au cœur des priorités, l’activité économique des zones rurales ».

« Dans la perspective de l’élection présidentielle, les candidats ont de grandes oreilles. On espère qu’ils écouteront nos aspirations », a déclaré lors d’une conférence de presse Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire à l’initiative du document.

•• Les signataires souhaitent notamment voir « 100 000 entreprises reprises ou nouvellement implantées dans des communes très peu denses d’ici 2030 ». Ils demandent une « réduction de l’ensemble des taxes de production qui impactent la compétitivité des entreprises » ou encore une exonération de cotisations patronales « pendant trois ans (pour) tous les emplois créés en CDI pour les entreprises implantées ou qui s’implantent dans des communes de moins de 3 000 habitants jusqu’à cinq salariés ».

« La ruralité redevient tendance » alors qu’elle était considérée « par le passé avec une certaine condescendance ou nostalgie », a souligné Mme Lambert, évoquant une « vraie volonté de montrer un sentiment de fierté d’être rural ». « La ruralité est aussi synonyme de modernité, nous ne sommes pas un vieux conservatoire de musée, nous sommes un secteur d’innovations », a-t-elle défendu.

•• Mais en dépit de l’envie grandissante exprimée par les Français de quitter les métropoles, les organisations disent leur difficulté à recruter des salariés, notamment du fait des « contraintes actuelles des territoires ruraux (services publics et au public moindres comparé à la ville, numérique, réseau mobile et internet, mobilités, enseignement, etc.) ».

Les signataires suggèrent la création d’une « aide forfaitaire annuelle dédiée au maintien des commerces alimentaires de première nécessité dans les communes de moins de 700 habitants » ainsi que le développement de « tiers lieux » qui associent espaces de coworking, commerces, activités culturelles …