Alors que les buralistes ont besoin d’un accompagnement quotidien de l’opérateur de jeux dans les points de vente (fonctionnement des bornes, qualité des programmes et animations), la situation se complique…
Emmanuelle Malecaze-Doublet, directrice générale du PMU, a laissé filtrer ce 13 mai au soir, dans les médias et sur les réseaux sociaux, l’annonce de son départ.
Et cela n’a surpris personne.
Le budget venait d’être rejeté par les actionnaires.
L’annonce des résultats 2024 avait été reçue comme une douche froide : – 4 % sur les enjeux ; 837 millions d’euros de contribution financière à la filière hippique, contre 851 millions d’euros de prévus.
Les relations avec les actionnaires – France Galop et (surtout) la Société du Trotteur français – étaient devenues mauvaises.
Et Bercy avait lancé une enquête.
Cela commençait à faire beaucoup (voir 24 mars et 12 avril).
C’est aussi la fin d’une hypocrisie.
Ces derniers mois, le PMU a communiqué – avec force sondages et opérations médiatiques – sur le concept du « bistrot PMU » dans la société française… facteur de convivialité et de lien social.
Alors que ce rôle est joué – en réalité et avant tout – par le « Bar-tabac-brasserie-jeux (FDJ/PMU) » et autres activités…
Ces établissements que la population reconnaît aujourd’hui – et pas besoin de sondages pour cela – comme « d’utilité locale ».
Sans qu’un partenaire ne le confisque pour son image plus qu’un autre.