« Comme je le dis souvent, nous sommes les plus près des plus éloignés », a expliqué Philippe Coy, en Dordogne le dimanche 18 juin, pour assister à l’assemblée générale des 263 buralistes du département.
Selon France Bleu Périgord, il a beaucoup été question du marché parallèle de tabac, qui touche la profession depuis une vingtaine d’années maintenant, mais aussi du développement de nouveaux services à travers le réseau.
•• Depuis plusieurs années, les bureaux de tabac essayent de s’adapter à la baisse de vente du tabac. « On n’est pas que buralistes, on est aussi pompistes, dépôt de gaz, épicier … Notre rôle va au-delà du simple débitant de tabac. On veut être un drugstore, où on trouve beaucoup de services » a illustré Philippe Coy.
En Dordogne, 69 % des buralistes exercent dans une commune de moins de 3 500 habitants. « On est souvent le dernier lien social du village. Il y a une forte population d’aînés qui a besoin de conseils, de bienveillance » a-t-il ajouté.
•• La Confédération a engagé un grand plan de transformation pour faire évoluer le métier.
Cela passe par le développement du relais-colis, le Paiement de Proximité (1 buraliste sur 2 en Dordogne en fait une mission de service public). La Confédération veut aussi développer les distributeurs d’argent liquide. Et une centaine de buralistes en France vendent des billets de train pour la SNCF.
La Confédération a aussi mis en place l’encaissement de factures dans les bureaux de tabac. On pourra payer son bailleur, son fournisseur de gaz ou d’électricité en allant au bureau de tabac, toujours selon France Bleu Périgord.