Il y aura un an le 9 septembre, un tabac-presse à L’Horme (4 800 habitants, près de Saint-Chamond, Loire) devenait un point relais de la Poste. C’était « un saut dans l’inconnu. »
Désormais, c’est un réel succès. Le bureau de poste recevait 9 clients par jour, le point-poste en accueille une trentaine, rapporte Le Progrès.
« Un saut dans l’inconnu » autant pour le buraliste, que pour la municipalité.
•• « Je ne regrette pas. On a fait le meilleur choix. On a privatisé, certes, mais c’était utile. On avait un gros déficit postal. Le bureau était souvent fermé, les horaires irréguliers » a rappelé le maire, Julien Vassal, en accueillant Véronique Asnar, adjointe au directeur régional de la Poste, venue faire le point ce 19 juin.
La fermeture définitive du bureau de poste actée, il fallait trouver une solution. Peu à peu l’idée d’un point relais poste faisait son chemin. Restait à trouver le commerçant qui aurait le local nécessaire, une visibilité certaine, des horaires d’ouverture étendus et accepterait la charge. La Poste assurait une formation et un accompagnement.
•• Le patron du tabac-presse se lançait dans l’aventure, suivait la formation, puis aménageait un espace réservé aux activités postales à côté des cigarettes et autres jeux de grattage. « Chaque jour, on accueille une trentaine de clients pour La Poste, mais cela ne bloque pas le commerce. Au contraire. Cela nous a permis de mettre en avant certains produits et d’augmenter notre activité. En fait, c’est un tout » dit le buraliste.
Et quand Véronique Asnar s’inquiète de la conservation des colis, il la rassure. « Les clients viennent vite. Nous sommes ouverts 12 heures par jour, notamment entre midi et 14 heures et le dimanche matin. Les colis et lettres recommandées ne traînent pas sur les rayons » dit-il, en admettant que « la période de Noël fut un peu plus chargée. »
Pour Véronique Asnar « le relais postal est mieux adapté aux rythmes de vie actuels que les bureaux de La Poste. C’est une autre façon de prendre nos clients en charge ».(Voir aussi 22 octobre 2022). Photo : Le Progrès