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14 Mai 2022 | Profession
 

Après 18 ans passés dans le secteur automobile, l’envie de s’évader s’est fait sentir.

S’il était à l’origine tenté par le bio, Claudio Falsaperla est tombé par hasard sur l’annonce de reprise du bar-tabac à Lampaul-Guimiliau (2 079 habitants, 25 kilomètres de Morlaix, Finistère), fermé alors depuis plus d’un an. Il est, alors, devenu buraliste, il y a 9 ans. 

Bien installé, en 2018 une nouvelle idée émerge dans son esprit, en même temps que les contestations des Gilets jaunes.

« Avec les prix de l’essence et les blocages routiers, il fallait proposer autre chose dans le village. On nous dit qu’il faut diversifier nos activités. J’ai eu l’idée de vendre des accessoires féminins. Pas besoin d’aller à Landivisiau ou Brest pour trouver des cadeaux ou se faire plaisir ! » raconte-il à Ouest France pour expliquer sa diversification dans le domaine des sacs et des bijoux.

Le buraliste fait alors de la place dans le bar pour y installer des étals remplis de sacs, dont certains de marques italiennes. « Je travaille avec des gens de Paris pour la gamme de bijoux. » Eux se trouvent à hauteur de regard, derrière le zinc.

Ce ne sont pas les seuls intérêts de l’établissement, puisque le wifi est en accès libre partout, jusque dans la terrasse intérieure. « J’aime proposer des choses inattendues », glisse le patron.

Aujourd’hui, deux salariées officient à ses côtés, pourquoi pas embaucher bientôt une troisième personne ? Et après ce changement de vie du secteur de l’automobile au commerce de proximité ? « Je ne regrette absolument rien ! »