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13 Jan 2021 | Profession
 

Poursuite de la revue de presse régionale des témoignages de buralistes (voir 21 décembre), suite aux dernières annonces du Gouvernement (voir 8 janvier).

•• Avec l’extension du couvre-feu anticipé à 18 heures, les élus et commerçants des Bouches-du-Rhône sont vent debout. Un buraliste de la Cannebière à Marseille ne comprend pas l’intérêt de cette mesure : « déjà qu’on travaillait moins … là c’est la catastrophe. C’est la plus grosse heure de la journée, on va encore perdre 10 à 20 % » (Europe 1).

•• « Il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps » estime la patronne d’un bar-tabac au centre de Vierzon, le département du Cher faisant désormais partie des départements concernés par le couvre-feu avancé.

Même si elle aussi n’est pas « persuadée de l’impact » d’un couvre-feu avancé, elle relativise : « mieux vaut baisser le rideau à 18 h, qu’un nouveau confinement … Je pense aux commerçants obligés alors de fermer  » (Ouest France).

•• Le passage du couvre-feu à 18 heures, dès ce dimanche dans l’Allier, ne suscite pas une grande émotion à Gannat (au sud du département). La buraliste d’un bar-tabac pense plutôt ouvrir plus   tôt : « pour permettre aux gens de venir avant le travail, et puis je me ménagerai une plus grande pause à midi, pour faire les courses que je fais normalement après la fermeture à 18 heures » (France Bleu).

•• La musique résonne dans le bar, « c’est plus gai », commente une buraliste à Pont-d’Ouilly (au sud du Calvados). Un grand morceau de plastique cache une partie de la salle, « en attendant la réouverture, on fait des travaux. On a du temps libre pour le faire nous-mêmes (…) Ça nous permet de nous projeter même si on n’a pas vraiment d’échéance. »

Les aides de l’État « nous permettent de rester à flot », confirme-t-elle à Ouest France. Et l’ouverture pour le tabac et les jeux « ça nous permet de maintenir le contact avec nos clients ». « De toute façon, on ne compte pas rouvrir avant mars. Mi-février, on n’y croit pas », conclut-elle.

•• Dans le bourg de Colleville-Montgomery (près de Ouistreham), les tabourets sont toujours retournés sur le comptoir du bar-tabac, mais le patron reste stoïque après l’annonce d’un report d’échéance pour l’ouverture. « L’hiver sur la côte est toujours une période creuse et nous avons fait une belle saison cet été » confie-t-il à Ouest-France.

« Il faut juste être patient, j’ai de la chance de voir du monde avec la vente de tabac, les journaux et les jeux. Il y a beaucoup de clients fidèles et je fais quelques cafés à emporter aux artisans qui passent le matin. Donc je ne souffre pas du manque relationnel, il faut rester positif. «