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14 Juin 2020 | Profession
 

FDJ : des arnaques qui pourraient être évitées 

• Haute-Saône. Appel à la vigilance des buralistes après une escroquerie – opérée chez un buraliste à Rioz (entre Vesoul et Besançon) – ce samedi 13 juin dans la matinée.

Deux jeunes hommes se sont présentés pour prendre des paris sportifs, pour un montant de 750 euros. Au moment de régler leurs paris, leur moyen de paiement s’est avéré « défaillant », les deux complices ont alors quitté les lieux rapidement, avec les tickets, promettant de revenir au plus vite avec de l’argent, laissant le buraliste …dans l’embarras.

Immédiatement alertée, la Gendarmerie a, dans la foulée, contacté les buralistes voisins. À bon escient : les deux compères ont tenté d’user du même stratagème, chez un collègue à Quenoche, prés de Rioz :  « ils ont réclamé pour 500 euros de jeux de tirage. On a refusé, ils ont discuté un peu et sont finalement repartis bredouilles. »

« Le procédé est apparemment bien connu et sévit un peu partout en France » explique le chef d’escadron, Arnaud Lavalou, dans L’Est Républicain. « Le ou les individus tentent de faire un pari sur un match en cours, qui, souvent, est proche de la fin. Au moment de payer, ils rencontrent un problème et s’en vont chercher de l’argent. Pendant ce temps-là, le buraliste se retrouve bloqué sur la machine en attente de paiement, et le match se termine. Si le pari est gagnant, les individus reviennent encaisser leur dû et régler leur dette, si le pari est perdant, ils ne reviennent jamais. »

Peines exemplaires 

• Finistère. Une centaine d’euros et plusieurs dizaines de cartouches de cigarettes avaient été dérobés lors du braquage d’une buraliste à Kernouës (voir 1er juin). En procédure de comparution immédiate, ce vendredi 12 juin, les deux braqueurs ont été condamnés à deux et trois ans de prison ferme.

Mis en fuite par une cliente, les deux hommes avaient quitté les lieux dans une vieille voiture rouge, dont la patronne avait retenue partiellement la plaque d’immatriculation. Dix jours après, ils avaient été retrouvés grâce à la téléphonie et aux informations fournies par la buraliste.

« C’était sur un coup de tête » a déclaré à la barre celui dont le casier révèle … 28 condamnations, en grande majorité pour des vols. « On avait pensé à ce commerce, car il est en pleine campagne. Mais ce n’était pas préparé, j’y suis allé …avec mes vêtements de tous les jours. » « J’avais …besoin de cigarettes. Je suis dans une mauvaise passe » a expliqué à son tour le complice.

Le Tribunal a opté pour la prison ferme, cinq ans d’interdiction dans le Finistère et le versement d’une provision de 3 000 euros à la victime; en l’attente de l’audience sur les intérêts civils.