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5 Jan 2019 | Profession
 

Double peine

• Loiret. Les paquets de cigarettes, des jeux de grattage, un fonds de caisse …

Dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 décembre, le bar-tabac de Ligny-le-Ribault (au sud d’Orléans) a été dévalisé. Côté tabac, le stock de cartouches de cigarettes et les linéaires ont été vidés.

Même si l’établissement n’a pas subi de grosse casse, il n’a pu rouvrir le lundi matin.

« Nous n’avons pas eu le cœur à fêter Noël »

• Morbihan. Une buraliste et sa fille tiennent un restaurant-bar-tabac à Monterrein (petite commune rattachée à Ploërmel, au nord de Vannes), objet … de trois cambriolages dont deux en trois semaines, avant les fêtes.

« Nous avions eu un premier casse en mars 2018. Le ou les voleurs sont passés par la fenêtre et ils nous ont volé une dizaine de cartouches. L’autre s’est produit en novembre dernier. Là, ils sont passés par la porte et ont encore volé des cartouches de cigarettes », raconte Corinne à Ouest France (édition du 4 janvier).

Moins de trois semaines plus tard, le 7 décembre : « je venais tout juste de fermer le bar. Ils sont arrivés six minutes après mon départ » raconte sa fille. L’alarme a sonné au domicile de Corinne et lorsqu’elle est arrivée avec son mari, les voleurs avaient déjà pris la fuite avec des dizaines de cartouches.

« C’est compliqué de retrouver la motivation » reconnaissent la mère et la fille, « nous n’avons pas eu le coeur à fêter Noël ». Au-delà des faits, ce sont les conséquences indirectes qui compliquent davantage le moment : aller à la gendarmerie, contacter les assurances, faire des déclarations, etc. « L’expert est passé il y a seulement quelques semaines pour le cambriolage de novembre. Il devra repasser pour celui de décembre ».

Pour travailler en toute sérénité, la buraliste a mis le paquet : caméras de vidéosurveillance, fumigène en cas d’intrusion. Mais reste la peur de fermer le bar, seule : « je demande systématiquement à un bon client de rester avec moi ou alors je demande à mon père d’être là. Je reste vigilante. »