• Rhône. Trois individus, armés de couteaux, ont débarqué à 9 heures du matin, ce jeudi 25 janvier, chez un buraliste de Civrieux-d’Azergues.
Ils ont été droit au but en s’emparant de cartouches de cigarettes. Les gendarmes, arrivés rapidement sur les lieux, ont cependant interpellé dans la foulée les suspects, cinq kilomètres plus loin.
Deuxième attaque à la voiture-bélier en un mois
• Morbihan. Les malfaiteurs ont explosé les grilles et les portes d’un débit d’Ambon à coup de voiture-bélier, volée précédemment à Muzillac dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 janvier. L’alarme s’est déclenchée vers 3 heures du matin réveillant la fille de la buraliste, mais la bande a agi rapidement pour faire main basse sur les cartouches de cigarettes et des tickets à gratter. Des complices les attendaient à l’extérieur avec une autre voiture pour accélérer la fuite.
Le mois dernier, une voiture-bélier avait attaqué une autre entrée pour s’en prendre au stock de tabac et de jeux (voir Lmdt du 19 décembre 2017).
Deux attaques en trois mois
• Dordogne. L’alarme d’un bar-tabac de Périgueux s’est déclenchée vers 23 heures ce mardi 23 janvier. Les quatre cambrioleurs, qui s’étaient introduits en brisant une vitre, ont été mis en fuite par des voisins. Dans leur course, ils ont abandonné une partie de leur butin en numéraire mais n’ont pas lâché les cartouches de cigarettes. C’est la seconde fois en trois mois que l’établissement est cambriolé (voir Lmdt des 17 novembre et 24 septembre 2017). Une mauvaise série qui n’étonne pas vraiment la buraliste : « avec l’augmentation du prix du tabac … ».
De la caisse aux jeux
• Côtes-d’Armor. Les malfaiteurs qui ont opéré sur le bar-tabac de Le Gouray ont préféré le petit matin de ce mercredi 24 janvier pour fracturer la porte arrière et jeter leur dévolu sur le contenu de la caisse et des carnets de jeux à gratter.
Tout le stock
• Saône-et-Loire. Lourd bilan après le cambriolage d’un tabac-presse de Palinges, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 janvier : la totalité du stock de cartouches de cigarettes et le contenu de la caisse ont été embarqués.
Au petit matin
• Haute-Savoie. Le malfaiteur est arrivé vers 7 heures, ce mardi 23 janvier dans un tabac-presse d’Annemasse. Armé d’une arme de poing, il a contraint le buraliste à aller dans la réserve où il a fait main basse sur une partie du stock. Avant de prendre rapidement la fuite.
Cocaïnomane et braqueur
• Finistère. Un homme d’une trentaine d’années comparaissait, ce mardi 23 janvier, devant le tribunal correctionnel de Brest, pour le braquage dans un commerce alimentaire et deux tentatives dans des bars-tabacs du centre-ville fin 2012. Le 16 novembre, il s’était présenté au « Penalty » en pointant son arme, mais le buraliste était parvenu à le mettre en fuite. Deux heures plus tard, il avait remis ça au « Lac celtique », mais sans sortir son arme du sac plastique et le buraliste l’avait poursuivi, jusqu’à son véhicule.
Le prévenu s’est réfugié derrière ses problèmes d’addiction (alcool et cocaïne) et de dettes de stupéfiants, dépassant son salaire de plombier chauffagiste. Trois ans de prison dont deux avec sursis a tranché le tribunal.
Arnaque du « rendez-moi »
• Dordogne. Absents à la barre du tribunal correctionnel de Bergerac, deux Roumains, âgés de 20 et 26 ans, étaient jugés, ce mardi 23 janvier, pour escroquerie et tentatives d’escroquerie dans des boulangeries ou débits de tabac de Dordogne et de Gironde à l’automne. À huit reprises, les deux hommes avaient tenté d’échanger de (vrais) billets de 5 euros contre des billets de valeur supérieure.
Si certains avaient flairé le coup, un tabac-presse des Églisottes-et-Chalaures s’était laissé convaincre le 12 septembre. Le buraliste avait bien pris soin de vérifier l’authenticité des billets, mais, après recomptage, 100 euros manquaient à l’appel. L’un des mis en cause était parvenu à soustraire des billets dans la liasse tendue au patron.
Les deux lascars s’étaient fait prendre deux jours après en possession de 139 billets de 5 et 178 billets de la même valeur planqués dans leur voiture : la « recette de la vente de fruits sur les marchés » selon eux. Huit mois d’emprisonnement ont été requis.