Attaques en série
• Oise. Des rapprochements sont en cours pour savoir si les trois cambriolages de bars-tabac au sud de Beauvais, au petit matin de ce mercredi 6 novembre, sont liés.
Avant l’attaque à la voiture-bélier à Chambly (voir Lmdt du 10 novembre), un buraliste à Hermes est réveillé, vers 4h30, par « un gros boum » : la vitrine de l’établissement a été brisée nette et à sa fenêtre, il aperçoit deux voitures stationnées au beau milieu de la route. Les malfaiteurs se sont cassé le nez sur le rideau de fer.
Une demi-heure plus tard, à cinq kilomètres de là, c’est au tour d’un bar-tabac situé dans la rue principale de Noailles. Trois hommes fracturent le rideau métallique du commerce et cassent la vitre inférieure de la porte. Malgré l’alarme et les fumigènes, ils accèdent à la réserve pour prendre le stock de cartouches de cigarettes et des colis de clients. Avant de s’enfuir, ils vident aussi le contenu des deux caisses.
Protection insuffisante
• Creuse. Un tabac-presse du centre-ville d’Aubusson a, lui, été cambriolé dans la nuit de ce mardi 9 au mercredi 10 novembre. Butin : de nombreuses cartouches de cigarettes et des tickets à gratter. Les individus sont passés par l’arrière de l’établissement où ils ont tordu des barreaux et arraché une fenêtre pour s’y introduire.
Quand les jeux à gratter s’envolent de toute part
• Haute-Saône. L’employée d’un tabac-presse, situé dans l’est du département, a été condamnée, ce mardi 9 novembre, par le tribunal correctionnel de Vesoul à trois mois de prison avec sursis pour vol de jeux à gratter.
Depuis 2014, elle se « servait » dans l’établissement où elle travaillait et allait empocher ses gains ailleurs. À la barre, la jeune femme d’une trentaine d’années a reconnu les faits, sans se priver de mettre en cause son employeur : « il jouait sans payer », raconte-t-elle, « je le voyais faire avec les « Parions sport », alors je me suis dit pourquoi pas moi ? ».
Le buraliste était lui-même poursuivi pour séquestration. Quand il a découvert que son employée volait des tickets, il l’a retenue dans le bureau de tabac avant de la licencier, en exigeant qu’elle lui rembourse immédiatement quelque 5 500 euros. En contactant ses proches, la jeune femme avait réussi à réunir cette somme.
Le commerçant qui réclamait 7 000 euros de dommages et intérêts a été débouté.