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6 Sep 2024 | Profession
 

Irresponsable

• Gard. Le 22 avril dernier, un individu est interpellé en flagrant délit par la police alors qu’il venait de pénétrer par effraction chez un buraliste de Nîmes pour y voler 7 cartouches de cigarettes. Cela faisait trois fois qu’il commettait un tel méfait au même endroit.

Ce mardi 3 septembre, le mis en cause comparaissait libre à la barre du tribunal de Nîmes. Le buraliste à la barre se dit épuisé par ces faits. Une vidéo montrant  aussi le prévenu jeter une plaque d’égout dans la vitrine afin de la briser.

Le prévenu a du mal à s’exprimer et semble ne pas comprendre ce qui se passe. Il présente de toute évidence des troubles personnels psychologiques. Le tribunal évoque d’ailleurs le caractère dangereux du prévenu.L’avocate de la défense souligne d’ailleurs que son client a un âge mental évalué à 8 ans, et qu’il n’est pas responsable pénalement.

Le tribunal, après délibération, a condamné le cambrioleur récidiviste civilement, à verser des indemnités à la partie civile mais l’a déclaré irresponsable pénalement. Il demande qu’il fasse l’objet de soins.

Nettoyage complet

• Maine-et-Loire. De janvier 2023 à juillet 2024, le patron d’un bar-tabac à Saumur a remarqué que de nombreux tickets à gratter lui étaient dérobés. Début septembre, un homme a été placé en garde à vue pour ces faits : il était l’une des personnes en charge du ménage dans l’établissement.

Au cours de sa garde à vue, le mis en cause a reconnu avoir volé l’équivalent de 200 euros de jeux à gratter entre mars 2024 et juillet 2024. Un montant bien moins important que le préjudice chiffré par le buraliste. Sur décision du Parquet, l’homme soupçonné de vols sera convoqué courant janvier 2025 devant le tribunal correctionnel de Saumur, annonce le parquet.

Fissures et fermeture

• Charente-Maritime. Depuis 16 heures ce mercredi 4 septembre, un tabac presse en plein cœur du centre-ville de Saintes a baissé son rideau contraint et forcé, à la suite de l’arrêté de mise en sécurité pris par la Ville dans le cadre de la procédure d’urgence. En cause, un danger imminent qui pèse sur cet immeuble : un risque structurel entraînant des fissures importantes en façade et une instabilité du bâtiment, selon le rapport de l’expert.

Ce 2 septembre, le buraliste a eu la confirmation que son établissement allait devoir rester fermé trois mois. Il pense que les travaux auraient pu être réalisés plus tôt et à une période creuse de l’année. Si son assurance va régler ses charges pendant la période de travaux, en revanche, il ne va pas toucher de rémunération faute d’activités.