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23 Sep 2023 | Profession
 

Surpris en flagrant délit par les gendarmes

• Marne. Venus avec trois véhicules, les malfaiteurs sont entrés en action dans un bar-tabac à Champigny (près de Reims) à 2 heures 30, ce jeudi 21 septembre.

Ils sont parvenus à casser le boîtier du volet électrique, à forcer une serrure trois points de la porte …  Même le hurlement de l’alarme ne les a pas intimidés.

Une seconde porte a cédé, celle de la réserve, vidée de la quasi-totalité de son stock de cigarettes. Le coffre-fort mural et les tiroirs-caisses du comptoir (commerce, PMU, Française des Jeux) ont été eux aussi vidés de leur contenu.

La bande commençait à prendre des paquets de cigarettes dans les linéaires lorque la gendarmerie, alertée par un témoin, est arrivée, une  première patrouille arrivant  sur les lieux. Une course-poursuite s’est engagée, en faveur hélas des fuyards qui ont pris tous les risques pour semer finalement les gendarmes dans les rues de Reims.

L’ivresse du cambriolage

• Finistère. Il est environ 5 heures du matin, ce mardi 19 septembre, lorsque le patron d’un bar-tabac à Brest appelle la police pour un vol commis dans son établissement. Ne voyant aucune trace du cambrioleur, il s’étonne néanmoins de constater que la porte de son garage est ouverte. C’est alors que le buraliste et la police entendent du bruit, et réalisent que le voleur s’y cache. Ivre, au fond du garage, il porte avec lui la caisse et onze bouteilles d’alcool.

Placé en garde à vue, l’individu d’une trentaine d’années refuse de décliner son identité, mais il est bien connu de services de police. Il fait d’ailleurs l’objet d’une peine d’emprisonnement en semi-liberté, avec obligation de dormir à la maison d’arrêt. Ceci pour des vols par effraction également. Reconduit en prison ce 20 septembre, il a été condamné à quatre mois ce vendredi 22 septembre par le tribunal de Brest.

Alourdissement de peine

• Côte-d’Or. Un Dijonnais de 35 ans, accusé d’avoir braqué un buraliste à Dijon même (voir 12 avril 2019), avait immédiatement fait appel de sa condamnation – à 12 ans de réclusion criminelle – prononcée par la cour d’assises de la Côte-d’Or en octobre dernier. Les jurés de la cour d’assises d’appel de Saône-et-Loire viennent d’aggraver sa peine à 15 ans de réclusion.

Le braquage avait été particulièrement violent : le malfaiteur, cagoulé et ganté, a tiré deux coups de feu, dont un en direction de l’employé du bureau de tabac, fort heureusement sans l’atteindre. L’accusé, lui, a toujours expliqué qu’on lui avait volé une arme lors du cambriolage de son appartement, alors qu’il était en prison.

Une version qui n’a pas plus convaincu en appel que lors du premier procès.