Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
19 Oct 2022 | Profession
 

Une relaxe qui étonne 

• Haute-Saône. Pas moins d’une quinzaine de cambriolages étaient reprochés à un homme de 39 ans, par le tribunal de Vesoul lors de son audience, ce 13 octobre.

Ces vols avec effraction en chaîne ont pour point de départ le vol d’un véhicule dans un garage à Pusey (près de Vesoul), le 1er septembre 2019. Cette voiture, noire à damier blanc, très reconnaissable, va être utilisée dans la quasi-totalité des faits reprochés au prévenu. Elle va d’abord se diriger vers un buraliste à Pusey, dans lequel sont volés tabac à rouler et cigarettes.

La course se poursuit le 3 septembre 2019 du côté de Saint-Loup et de Corbenay, où l’individu va faire une tentative de cambriolage dans chacune de ces communes. Le véhicule est ensuite aperçu en Côte-d’Or … L’équipe de cambrioleurs va alors fracturer un bar à Beaune et voler pour 15 000 euros d’articles. Après le cambriolage d’un autre bureau de tabac à Saint-Léonard (Vosges), la course se termine à Gérardmer, où le prévenu est soupçonné d’avoir dérobé pour 40 600 euros d’articles dans un magasin de vêtements.

Le 20 septembre, la Renault Mégane volée sera retrouvée incendiée avec de nouvelles plaques d’immatriculation volées dans les Vosges. Ces différentes « péripéties » relèvent toutes d’un même mode opératoire et d’un même type de cibles avec l’utilisation de cagoules et de gants. Et en 2020, une analyse d’ADN matche avec celui du prévenu. Le tribunal a finalement opté pour la relaxe « au bénéfice du doute », jugeant nulle l’analyse ADN.