Violente fermeture
• Côte-d’Or. Quelques minutes avant la fermeture d’un tabac-presse d’une galerie marchande à Talant (près de Dijon), plusieurs individus ont fait irruption, ce mardi 26 avril. Masqués et gantés, ils auraient fait usage de gaz lacrymogène pour neutraliser les deux derniers clients et les buralistes.
Ils se seraient ensuite fait remettre le contenu de la caisse, avant de violenter les personnes présentes et de prendre la fuite.
Rapidement, une dizaine de policiers sont intervenus. Ils ont mené les premières constatations et recueillis les différents témoignages.
Beaucoup de dégâts, mais pas de butin
• Isère. Le fracas, causé par une voiture projetée contre la devanture vitrée d’un buraliste à Saint-Maurice-l’Exil (20 kilomètres au sud de Vienne) a réveillé les riverains et les forces de l’ordre ont aussitôt été alertées. Il était alors 5 heures 15 du matin, ce mardi 26 avril, quand les premiers gendarmes sont arrivés sur les lieux. Où ils ont découvert une Renault Mégane encastrée, le moteur encore tournant.
Beaucoup de bruit, beaucoup de dégâts, mais pas de butin. Les deux hommes ont donc abandonné là leur véhicule bélier – une voiture volée – et pris la fuite à pied. Une équipe cynophile a permis de suivre la trace des fuyards jusque sur le parking d’une supérette. C’est probablement là qu’ils ont été récupérés par des complices ou qu’ils avaient laissé un autre véhicule.
Après avoir nié en bloc
• Ain. Il y a trois ans 2019, à sept jours d’intervalle, un jeune homme avait braqué le même buraliste à Oyonnax (voir 11, 16 et 23 juin 2019). Il a été jugé mardi 26 avril par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse et a écopé de cinq ans de prison, dont trois avec sursis.
Durant toute cette période, le prévenu avait continué à nier les faits avant de les reconnaître lors de son procès expliquant qu’il était sous l’emprise de l’alcool et de produits stupéfiants à l’époque. « Ce sont des faits d’une particulière gravité, car les victimes ne savent pas quand l’arme est pointée sur eux si elle est létale ou non. Et surtout, il y a eu réitération des faits, sans parler d’un casier judiciaire avec six condamnations qui font qu’il est en état de récidive légale » a retenu le procureur avant les réquisitions.