Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
1 Avr 2021 | Profession
 

Agression à coup de pierre et de poing

• Seine-Maritime. Les faits remontent au 8 mars dernier dans un bar-tabac de Rouen. Alors que la buraliste servait un client, ce dernier est arrivé brusquement derrière le comptoir.

Comme le montrent les images de vidéosurveillance, l’agresseur a frappé la commerçante deux fois avec … une pierre. Il a poursuivi son agression à coups de poing.

Un véritable acharnement : la buraliste a reçu 36 coups de poing sur le visage, en plus des deux coups de pierre sur le crâne. Pompiers, hôpital, arrêt de travail jusqu’au 23 avril.

Trou fatal

• Hérault. Alertée par des bruits forts vers 2 heures du matin ce 30 mars, la riveraine d’un buraliste dans le quartier de Celleneuve à Montpellier a aperçu trois individus faisant des allers-retours entre l’arrière du commerce et une voiture.

Alors que les policiers de la Brigade anti-Criminalité sont arrivés sur les lieux, les suspects ont tenté de se cacher, puis ont fait mine de se promener. Après un tour des lieux, les forces de l’ordre ont découvert un gros trou dans le mur du tabac, puis dans un véhicule plusieurs outils, dont une disqueuse.

Les trois braqueurs présumés ont été déférés devant la justice en comparution immédiate.

Relaxe … faute de preuves

• Isère. Le faisceau d’indices présenté par le ministère public, ainsi que la certitude des victimes d’avoir reconnu les braqueurs n’ont pas suffi à emporter l’adhésion du tribunal de Bourgoin-Jallieu qui, ce lundi 29 mars, a prononcé la relaxe des deux prévenus poursuivis pour vol aggravé dans un débit de tabac de Saint-Romain-de-Jalionas (voir 25 novembre 2020).

L’enquête avait mené les gendarmes jusqu’à une Renault Clio … Aperçue dans une impasse à proximité du commerce peu avant le braquage, trois individus en étaient sortis.

C’est près de cet endroit qu’ont été retrouvés une veste volée et des paquets de cigarettes. Enfin, dans la voiture retrouvée une semaine plus tard, l’ADN de cinq hommes est identifié. Ce sont deux d’entre eux, tout juste majeurs, qui ont été déférés le 3 mars dernier au tribunal de Bourgoin-Jallieu.

À l’audience comme en garde à vue, ces derniers, en détention provisoire, ont nié les faits en bloc. La relaxe est acquise.