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15 Oct 2022 | International, Profession
 

En 2021, le gouvernement belge avait décidé d’augmenter les accises sur le tabac. Une trajectoire fiscale avait aussi été prévue pour les années 2022, 2023 et 2024 (voir 10 novembre et 28 décembre 2020).

Selon RTBF, l’équipe du Premier ministre, Alexander De Croo, voudrait – en plus des augmentations déjà décidées dans le cadre de cette trajectoire fiscale – instaurer une augmentation supplémentaire des accises sur le tabac en 2023 et en 2024. La mesure pourrait rapporter 75 millions d’euros supplémentaires en 2023, selon les estimations.

Le paquet de cigarettes coûterait en 2023 de 8 à 8,50 euros contre 6,70 euros à 7,50 euros actuellement.

•• Dans les cartons du gouvernement fédéral se trouve aussi l’intention de taxer, sous forme d’accises, « les produits du tabac alternatifs, tels que les vapoteuses ». Selon les projets, l’imposition d’accises sur les vapoteuses interviendrait en 2024. Cela porterait à 200 millions d’euros les recettes des accises.

À ce stade, il n’y a pas de précisions sur le type exact de produits alternatifs au tabac qui seraient visés.

•• La Fondation belge contre le Cancer considère que la décision gouvernementale est une bonne chose, mais apporte des nuances que le bon sens inspire : « nous ne recommandons pas une taxe aussi élevée que sur les cigarettes classiques. En effet, les cigarettes électroniques doivent rester abordables car elles présentent un intérêt en matière de sevrage tabagique. Et c’est également important qu’elles restent accessibles aussi pour les fumeurs des classes socio-économiques défavorisées dans lesquelles on trouve plus de fumeurs ».

Par contre, en ce qui concerne les produits de tabac à chauffer, la Fondation belge contre le Cancer serait d’avis qu’ils soient taxés autant que les produits classiques à base de tabac car ils ne sauraient être utilisés en matière de sevrage.