Brèves de comptoir circulant à Nîmes – recueillies par Le Midi Libre – sur l’interdiction de consommer debout dans les bars et brasseries à partir de ce lundi 3 janvier (voir 27 et 29 décembre).
« Déjà qu’il nous fallait contrôler la validité des pass, là c’est la goutte d’eau qui fait déborder le verre ! », plaisante (à moitié) le patron d’un débit de boissons souhaitant rester anonyme.
Au bar-tabac de l’Hôtel de ville, le buraliste s’inquiète déjà de la baisse du chiffre d’affaires : « nous n’avons pas de service restauration susceptible de compenser les pertes, ni de place suffisante pour rajouter des tabourets le long du bar ».
Dans le brouhaha d’un bar des halles, des clients au comptoir commentent la nouvelle mesure jugée inutile pour les uns, carrément absurde pour les autres : « assis serrés comme des sardines au bar plutôt que debout, en quoi le risque d’attraper le virus serait-il différent ? ».