C’est ce mercredi 15 juillet qu’est examiné le recours de la Fita (Fair Trade Independant Tobacco Association) – représentant la filière tabac – contre la récente décision de la haute-cour (voir 27 juin) confirmant la prolongation de l’interdiction de vendre du tabac, prise par le gouvernement avec le confinement (voir 29 mars et 29 mai).
•• Les arguments mis en avant par Sinenhlanha Mnguni, qui préside la Fita :
• les cigarettes et autres produits du tabac s’avèrent toujours nécessaires à une partie de la population ;
• la prohibition « n’a pas de sens », surtout depuis qu’un certain nombre de lieux publics ont réouvert (restaurants, bars, salles de spectacles, casinos, …) ;
• le tabac le dispute désormais aux stupéfiants dans l’activité des réseaux illégaux. Ces derniers ont trouvé une diversification plus rentable encore que la cocaïne et l’héroïne.
•• D’ailleurs, une enquête placée sous l’égide de l’université du Cap – sur un échantillon de pas moins de 12 000 fumeurs -, fait ressortir que 90 % d’entre eux s’approvisionnent sur le marché de la contrebande depuis le début du confinement.
•• Quant au recours de BAT, il devrait être examiné en août (voir 30 mai).